Killing Floor III : Un bon défouloir en manque d’innovations.

Killing Floor III : Un bon défouloir en manque d’innovations.

Killing Floor 3 est le dernier opus d’une série de FPS initiée en 2009 sur PC. Le principe du jeu est très simple : Une escouade d’au plus 6 mercenaires affronte des vagues de monstres tout droit sortis des laboratoires d’Horzine (entreprise fictive du jeu). Ce troisième volet ne déroge pas à la règle et propose le même concept, 16 ans plus tard.

Les rejetons d’Horzine

Killing Floor 3 ne raconte aucune histoire, si ce n’est le contexte de base, à savoir que les expériences génétiques de l’entreprise Horzine se sont mal déroulées, et que des monstruosités se sont échappées pour envahir le monde. C’est ici que vous intervenez, vous, mercenaire, pour endiguer l’invasion. Pour ce faire, le joueur aura le choix entre 6 classes de personnage, toutes orientées combats (nous sommes ici pour affronter des hordes de centaines de monstres, après tout), possédant chacune une compétence active, des compétences passives et des armes spécifiques. Par exemple, le commando combat avec des fusils d’assaut, le firebug est spécialisé dans le lance-flamme et assimilés, le médic possède des pistolets-mitrailleurs et une sorte de lanceur-plasma doté de 2 modes de fonctionnement (soins ou dégâts), et le ninja s’évertue à combattre avec un katana et autres kunaïs.

Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas ici pour faire dans la dentelle, mais bien pour occasionner un maximum de dégâts aux vilaines bestioles. Le mode de jeu principal est le classique mode Horde, où vous allez devoir faire face à plusieurs vagues de monstres jusqu’à l’affrontement final face à un boss. À chaque vague, les ennemis deviennent de plus en plus nombreux et de nouveaux plus puissants apparaissent. On fait surtout face à des créatures humanoïdes qui nous attaquent aux corps-à-corps à coups de griffes, de lames greffées dans le bras et, parmi les plus fortes, des sortes de boomers (comme dans un certain Left 4 Dead) et le fameux Scrake qui réduit très vite nos points de vie avec ses attaques puissantes à la tronçonneuse.

Il faudra compter sur le talent de vos collègues et la complémentarité des classes, car le flux constant d’ennemis et, surtout, la létalité de certaines créatures vous forcent à rester groupés, à vous entraider.

Un œil dans le rétro

Très rapidement, on se rend compte que ce Killing Floor 3 propose une expérience de jeu extrêmement proche de celle de son prédécesseur, sorti (déjà) il y a 9 ans. Les sensations de tir sont toujours satisfaisantes (hormis les mouvements du personnage, toujours aussi rigides), les effets gore gardent ce côté rigolo, et l’arbre de talent fait office de carotte qui nous contraint à enchainer les parties, pour engendrer des points d’expérience.

Dernier point sur l’aspect technique du jeu. Ce troisième opus bénéficie d’un nouveau moteur graphique, mais il apporte également son lot de désenchantements : Un jeu gourmand, des crashs, une interface qui manque d’ergonomie sur certains points (par exemple dès lors que l’on choisit le personnage avec lequel jouer, on ne peut plus le changer en cours de partie). On peut tout de même rester rassuré, car Tripwire a toujours proposé un suivi au long cours sur ses précédents jeux (nouvelles cartes, armes, monstres, événements de type Halloween).

Browarr
Killing Floor 3 est un très bon défouloir, comme l’étaient ses prédécesseurs. Mais Killing Floor 3 est également un jeu du passé : Il propose pour principale attraction un mode Horde, que l’on connait depuis les premiers Gears of War, et il n’essaie surtout pas d’innover, sur aucun point. Il s’adresse principalement aux nouveaux joueurs, qui chercheraient un FPS multi pour se vider la tête et le chargeur. En revanche, les anciens n’y trouveront pas leur compte, puisque Killing Floor 3 ne propose aucune nouveauté ni évolution capable de les séduire.

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